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 chapitre 3 l'appareil respiratoire

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Iris

Iris


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MessageSujet: chapitre 3 l'appareil respiratoire   chapitre 3 l'appareil respiratoire Icon_minitimeMer 9 Mai - 17:57

Chapitre 3 L’appareil respiration Anat

Fonction : il doit assurer les échanges gazeux entre l’organisme et l’extérieur. Ces échanges sont nécessaires au métabolisme. Les 2 milieux (l’eau et l’air) ont des propriétés physicochimiques très différentes. L’organe respiratoire des vertébrés aquatique est la branchie. L’organe respiratoire des vertébrés terrestres est les poumons. Par l’hormone de formation ceux sont 2 organes très différents. Le poumon n’est pas une évolution des branchies, mais il y a eu un saut évolutif avant le passage en milieu terrestre dans un milieu encore aquatique. On a deux types de poissons :
- les crossoptérygiens = le coelacanthe actuel, ils ont à la fois un poumon et des branchies mois ils vivent complètement dans l’eau.
- Les dipneustes actuel = ils ont les 2 respirations et sont capable d’alterner une respiration branchiale et une respiration pulmonaire. Ils vivent dans un milieu où l’eau s’assèche en été. La respiration pulmonaire n’est pas très efficace en milieu et l’animal rentre en vie ralentie dans une coque de terre.
L’eau est 850 fois plus dense que l’air et 50 fois plus visqueuse. La vitesse de diffusion de l’oxygène et un rapport de 1 à 300 000.
100 mL d’air contient environ 21 mL d’oxygène
100 mL d’eau contient environ 0,6 mL d’oxygène. Si la salinité et la température augmentent l’oxygène diminue. Quand on monte en altitude la concentration en oxygène décroît mais si non l’échange se fait en permanence dans l’air. La consommation d’énergie est plus coûteuse pour la respiration branchiale. Le trajet de l’oxygène :
Fluide respiration => épithélium => tissu conjonctif => épithélium (capillaires sanguins)=> plasma (substance fondamentale du sang) => globule rouge => hémoglobine.
Tous ces milieux sont aqueux.

I)- l’appareil respiration branchiale
Les branchies ne sont pas la caractéristique des vertébrés. La structure des branchies est à peu près égale entre les vertébrés comme chez les mollusques et les crabes. Ce qui caractérise c’est l’ensemble de l’appareil respiratoire sont les arcs branchiaux qui sont des pièces squelettiques. La disposition des lames branchiales (=lieu d’oxygénation) et des arcs aortiques (répartition des vaisseaux sanguins pour les oxygéner). On a é types de branchies :
- des branchies internes
-Des branchies externes
1)- les branchies externes
C’est la caractéristique des invertébrés aquatiques. Elles sont présente seulement pendant la vie larvaire des amphibiens (= têtards) et chez quelques poisons d’eau douce. Elles se développent à partir de l’ectoderme qui se ramifie pour former une ramification à l’extérieur en face des arcs squelettiques et irriguées par des arcs aortiques. On a une arborisation du tégument de l’ectoderme.
Chez le têtard, on a 3 paires correspondant à des branchies externes. En plus du rôle respiratoire, ces branchies ont un rôle dans l’absorption des éléments nutritif (têtard vivipare).
Chez les amphibiens, le têtard n’a plus de branchies externes car on un replie membranaire qui recouvre les branchies et on aura un échange grâce à un orifice = le spiracle.

Au moment de la métamorphose, on a une résorption de la branchie externe et apparition du poumon. L’animal renouvelle l’eau qui entoure les branchies car on a une diminution de la concentration en oxygène en bougeant les branchies ou en faisant bouger l’eau autour de lui grâce à une ouï pour les branchies internes.

2)- les branchies interne
Ceux sont des lamelles très vascularisées qui tapissent la paroi des fentes branchiales faisant correspondre le pharynx avec l’extérieur. Les fentes se forment au contact de l’endoderme et de l’ectoderme. C’est pour cela qu’on retrouve les branchies entre les arcs squelettiques. Les parois de pharynx s’invaginent vers l’ectoderme et l’ectoderme va au contact de l’endoderme, on a alors le percement d’une fente branchiale. Larve d’épineurien :

Tous les vertébrés aquatiques on le même schéma pour les branchies, on y trouve les pièces squelettiques (arcs viscéraux pour le soutient des branchies) et les artères afférentes et efférentes, des nerfs et des muscles. Les fentes s’invaginent et forment es pièce où l’on trouve les lamelles. Cyclostome (agnathe)

Chez les poissons cartilagineux = chondrichtyens. Les fentes branchiales sont séparées par des cloisons soutenues par des arcs branchiaux cartilagineux dans lesquelles on va trouver les arcs viscéraux. La 1ère fente branchiale s’ouvre entre l’arc mandibulaire et l’arc hyoïdien n’est pas fonctionnel. Elle va former un trou = l’évent. Elle ne sert pas à la respiration car il n’y a pas de branchies .Ceux sont des branchies atrophiées = pseudo branchies.
L’eau rentre dans les arcs qui vont se refermer pour que l’eau oxygénée baigne les branchies, puis l’eau est évacuée. On a un mouvement permanent pour un renouvellement de l’eau.

Chez les poissons osseux = téléostéens : la 1ère fente branchiale ne s’ouvre pas entre l’arc mandibulaire et l’arc hyoïdien) et il y a une disparition de l’évent et un reste de la pseudo branchie. On a 5 fentes branchiales au totale. La cloison branchiale disparaît et les lamelles sont directement fixées sur les arcs branchiaux à l’air. Un arc branchial porte 2 hémibranchies.

L’arc hyoïdien fabrique vers l’arrière un os qui vient recouvrir les branchies = l’opercules. Il a un rôle de protection et de fabrication du courant d’eau pour avoir toujours autour des branchies de l’eau bien oxygénée. L’opercule ouvert, l’eau riche en O2 rentre grâce à l’appel d’air fait par la bouche, puis il se referme on a alors un échange gazeux et enfin une évacuation de l’eau.
Branchies : ont un rôle excréteur en rejetant de l’urée et de l’ammoniac et un rôle dons la régulation des sels en sécrétant du sodium et du potassium. On a donc un phénomène d’osmorégulation pour un maintien du milieu extérieur. Les maquereaux sont des poissons de pleine eau, très actifs toujours en train de bouger, ont une surface de branchies 50 fois plus que la baudroie qui peu active et qui vie sur le fond.

3)- Chez les amniotes
On a 5 paires de fentes branchiales chez l’embryon qui évoluent en ne s’ouvrant pas. Les organes importants : L’évent va donner l’oreille moyenne qui termine par le tympan avec des petits os de l’évent qui s’incluent dans l’oreille avec l’articulation de la mâchoire. On aura des glandes comme la thyroïde, le thymus (= importantes cellules immunitaires), le para thyroïdes (= régulation de la concentration en calcium) et les amygdales.

II)- L’appareil respiratoire pulmonaire
L’avantage c’est que la concentration est importante en oxygène car les gaz diffusent plus vite dans l’air. Cette respiration ne nécessite pas beaucoup d’énergie. L’inconvénient, c’est que la surface respiratoire doit être étendue et maintenue humide en permanence. La solution est d’avoir une surface invaginée plutôt que évaginée (tournée vers l’extérieur). Les insectes possèdent un système de trachées, petits orifices sur la paroi de l’abdomen avec un réseau de canal qui s’invagine avec des ramifications intérieures du corps. Les poumons sont des invaginations très localisées, on n’a pas de ramifications et ne mène pas l’O2 dans toutes les régions du corps car il a besoin du système circulatoire qui circule du poumon vers le cœur (= pompe) vers le reste de l’organisme. Les poumons proviennent de l’invagination d’une paire du œsophage (endoderme) et a une origine différente des branchies, il n’y a pas de continuité mais un saut évolutif entre les deux. Il existe des poumons pour une respiration complémentaire chez les dipneustes. A partir des tétrapodes, on des poumons sauf régressions secondaires. On passe de poumons primitifs aux poumons volumineux et très développés.
Chez les dipneustes, les poumons coexistent avec les branchies, qui deviennent une alternative en cas de dessèchement du milieu. Les tépidosiens et les protopteurs ont deux poumons. Les neocéatodus ont un seul poumon. Il y a une vie ralentit avec une prise d’air par heure et 3 battements par minutes du cœur pour les poissons qui vivent dans un terrier de terre en cas de dessèchement du milieu.
Chez les amphibiens adultes, la métamorphose que l’on a des poumons rudimentaires d’autres organes intervient dans la respiration. La grenouille possède d’autres organes respiratoires avec 60% des échanges respiratoire se font avec la peau (=respiration cutanée), 40% avec les poumons et 1% avec la cavité buccale. Les conditions varient en fonction du milieu. Il faut que la peau soit toujours humide, avec un facteur saisonnier. Les échanges sont plus importants en hivers qu’en été avec la peau. Le rejet de gaz carbonique se fait avec la peau et l’O2 au niveau du poumon. La peau sécrète un mucus pour protéger la peau du dessèchement. Les poumons sont rudimentaires et peu différenciés, ceux des sacs plissés qui vont augmenter la surface pulmonaire. La trachée est courte et n’a pas besoin d’être soutenue, il n’y a pas de cou .L’air est avalée par des mouvements de la cavité buccale et de la langue, cette méthode n’est pas possible en mangeant.

Chez les reptiles, le tégument est trop épais pour pouvoir respirer avec la peau. On a une respiration uniquement avec les poumons. La trachée va être plus longue et soutenue par du cartilage donc on a un cou long .La respiration se fait par des mouvements de la cage thoracique et de la paroi abdominale. La trachée laisse bien passer l’air et se divise en 2 bronches qui débouchent sur les poumons.
Chez les serpents, le poumon doit être fonctionnel et plus grand un poumon gauche et une réduction d’un des deux poumons à cause de l’élongation du corps.
Chez les lézards, (reptiles primitif) on a un cloisonnement qui est primitif et on a une évolution vers un reptile.

Chez les crocodiles, (reptiles primitifs), on a une grande de la surface d’échange par cloisonnement ce qui permet une réduction de la taille du poumon.
Chez les oiseaux, à masse égale, le volume pulmonaire est la moitié de celui des mammifères. Il existe des sacs aériens qui vont se remplir d’air et qui communique avec les poumons, ils vont s’insérer entre les organes et certains se ramifient jusque dans l’os = les voies respiratoires sont plus long, 3 fois plus élevé. Il n’y a pas d’échange gazeux au niveau des sacs. Ils vont servir de ballast = équilibre des échanges à travers les poumons. Il n’y a pas d’alvéoles, les bronches se ramifient et constituent un réseau de capillaires communiquant entre eux et c’est à ce niveau que se fait l’hématose. Certains capillaires traversent les poumons pour aller dans les sacs ou les cavités osseuses. L’hématose c’est le fait que le sang se charge en O2.

Ramification au niveau des os creux : os pneumatisé qui a 2 avantages :
- alléger l’animal
- constituer une réserve d’O2 car le vol demande beaucoup d’énergie.
Les sacs aériens ont un rôle purement mécanique et constituent une circulation d’air permanent au moment de l’inspiration, la pression va baisser dans tous les sacs aériens qui vont se remplir d’air. Les sacs postérieurs vont se remplir d’air frais et les sacs antérieurs de l’air « usé » venant des poumons. Au cours de l’expiration, l’air « usé » est expulsé à l’extérieur et l’air oxygéné passe dans les bronchioles des poumons. On a une respiration en 2 temps. Mais à chaque fois l’air va passer par les poumons.
Chez les mammifères, le poumon est divisé en petits sacs qui constituent les alvéoles. De ce fait, on augmente considérablement la surface d’échange.
Chez la grenouille : 1cm3 de poumon => 20 cm2 de surface d’échange
Chez la souris : 1cm3 de poumon => 800 cm2 de surface d’échange
Chez l’homme environ 90 m2 soit la surface d’un terrain de foot. L’homéothermie c’est le maintien de la température interne constante. Le volume est de 6% par rapport du volume corporel que le mammifère soit terrestre ou aquatique. Le poumon est divisé en lobe.

Les échanges respiratoires se font par la musculature et le squelette de la cage thoracique avec l’aide du diaphragme (= muscle plat qui sépare la cage thoracique de la cavité abdominale). Les poumons ont un rôle passif. Lors de l’inspiration : les rôles remontent et vont s’écarter conséquence les muscles et le diaphragme se contractent et le poumon descend ce qui un appel d’air. Pour l’expiration, les muscles se relâchent, le diaphragme aussi, la cage thoracique reprend sa place et l’air est chassé naturellement par compression des poumons.
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